Il s’agit du «oui le plus important de l’histoire», a affirmé le pontife, parce qu’il a ouvert la route de Dieu au-milieu des hommes : c’est un oui humble et fidèle, qui guérit la désobéissance et renverse l’égoïsme du péché.
De la même façon, a poursuivi le pape, l’histoire du salut pour nous est faite de oui et de non: «nous sommes experts en demi-oui, nous sommes forts pour feindre de ne pas comprendre le bien que Dieu veut et que la conscience nous suggère». Pour ne pas dire un «vrai non», nous disons à Dieu : «je ne peux pas aujourd’hui, mais demain», a-t-il encore ajouté, «demain je serai meilleur, demain je prierai, je ferai le bien».
Le mal profite de ces «oui manqués», a conclu le successeur de Pierre. A l’inverse, chaque oui plein à Dieu ouvre une histoire nouvelle, comme Marie qui est «pleine» de grâces parce qu’elle ne laisse pas de place au péché en elle. «Quel oui voulons-nous dire à Dieu ?», a-t-il enfin interrogé.
Après avoir récité l’Angélus depuis la fenêtre du Palais pontifical, le pape François a demandé de prier pour les victimes du tremblement de terre à Sumatra, en Indonésie, qui a fait près de 100 morts.
Le pontife a également rappelé qu’il se rendrait dans l’après-midi, à l’occasion de l’Immaculé conception, aux pieds de la statue de la Vierge, place d’Espagne à Rome, puis à la basilique Sainte-Marie majeure pour vénérer l’icône de Marie ›Salut du peuple romain’. Il a demandé aux fidèles de s’unir spirituellement à lui, pour exprimer la dévotion filiale à notre Mère céleste. (cath.ch/imedia/ap/rz)
Raphaël Zbinden
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