«La connaissance est un chemin idéal pour le développement intégral de la société, a affirmé le pontife. C’est pourquoi, celui «qui a le don d’être en mesure d’étudier a aussi la responsabilité de servir pour le bien de l’humanité». «Les défis moraux sont nombreux et il n’est pas toujours facile de se battre pour l’affirmation de la vérité et des valeurs, surtout quand on est jeune», a-t-il poursuivi.
«Mais avec l’aide de Dieu, et avec la volonté sincère de faire le bien, tous les obstacles peuvent être surmontés. Je suis heureux parce que, si vous êtes ici, c’est pour démontrer qu’aucun défi ne vous effraie, mais vous pousse au contraire à travailler pour construire un monde plus humain. Ne vous arrêtez jamais, et ne vous découragez pas, car l’Esprit du Christ vous guidera, si vous écoutez sa voix».
Le pape François s’est alors tourné vers les enseignants et agents pastoraux: «je vous exhorte à inculquer aux jeunes un amour de l’Evangile, le désir de le vivre concrètement et de le proclamer aux autres». C’est seulement ainsi que des jeunes assoiffés de vérité et insensibles au pouvoir apparaîtront, a-t-il assuré, soulignant que les conditions seront alors réunies pour que naisse une société plus saine.
Le pontife a dans le même temps insisté sur la nécessité de faire fructifier tous les bénéfices reçus dans le pays d’accueil: il est important que la période passée à l’étranger (…) soit un point de départ pour le retour dans son pays d’origine afin d’y apporter sa contribution. «Il est par contre regrettable que les jeunes préparés soient amenés à quitter leur propre pays parce qu’ils manquent de possibilités adéquates pour leur insertion», a fait remarquer le pape François. Ce dernier a pointé le rôle de la société qui doit réunir les conditions pour créer des opportunités d’emploi. Seul moyen, selon lui pour éviter la «fuite des cerveaux». (cath.ch/imedia/ah/rz)
Raphaël Zbinden
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