Vous êtes le signe «d’une alliance renouvelée entre la communauté scientifique et la communauté chrétienne», a affirmé le Souverain pontife devant 60 scientifiques présents dans la salle du Consistoire du palais apostolique.
Cette alliance au service d’un nouvel équilibre écologique converge, avec différentes approches de la réalité, vers un seul objectif: «protéger la maison commune, menacée par l’effondrement écologique, par l’augmentation de la pauvreté et par l’exclusion sociale», a expliqué le pape. Pour cela, le pontife a souhaité que les scientifiques réfléchissent à un outil de réglementation aux limites inviolables, pour assurer la biodiversité et la protection des écosystèmes.
La communauté scientifique «a été en mesure d’étudier et de démontrer la crise de notre planète», a-t-il poursuivi. Mais il manque encore un leadership pour mettre en oeuvre cette conversion écologique. Le pape François a ainsi déploré le retard dans la mise en œuvre des accords mondiaux sur l’environnement, et pointé la soumission des politiques à la technologie et à la finance, qui cherchent avant tout le profit.
Les membres de l’Académie pontificale des Sciences sont réunis en assemblée plénière jusqu’au 29 novembre, sur le thème: ›Impacts des connaissances scientifiques et de la technologie sur la société humaine et son environnement’.
Parmi les personnalités présentes à cette session plénière, figurent l’astrophysicien britannique Stephen Hawking, le mathématicien français, lauréat de la Médaille Fields, Cédric Villani, nouveau membre de l’Académie, et l’Argentin Mariano Sigman, récompensé par la médaille Pie XI pour ses recherches neuroscientifiques et dont le pape a salué le «travail remarquable». (cath.ch/imedia/bh)
Bernard Hallet
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