«L’appel à bloquer la corruption est valable d’abord et avant tout pour l’Eglise, qui doit se renouveler et développer un système de services capable de réduire au minimum la corruption au sein de ses propres institutions» a expliqué à l’agence vaticane Fides le président de la Conférence épiscopale d’Indonésie.
L’appel pastoral invite à remarquer combien les comportements corruptifs infectent tous les aspects de la vie de l’Eglise. Mgr Ignatius Suharyo, archevêque de Djakarta, a indiqué que tous les diocèses, paroisses et institutions de l’Eglise catholique en Indonésie cherchent actuellement à développer une gouvernance attentive à la transparence et aux coûts des différents services afin d’éviter les gaspillages et les pertes.
L’archevêque a remarqué que la corruption est causée par divers motifs. En premier lieu l’Eglise doit se demander si elle a rémunéré ses salariés de manière adéquate. Selon lui, l’avidité est la deuxième raison de la corruption. Il s’agit d’un chemin difficile que de former des personnes à l’honnêteté. Le troisième motif est de nature structurelle. Les évêques sont ainsi invités à étudier et améliorer constamment leur système de gouvernement. Il s’agit par exemple d’éliminer l’usage de bilans non clairs ou truqués au travers d’entrées fictives ou d’autres stratagèmes. (cath.ch-apic/fides/mp)
Maurice Page
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