Il s’agit du dernier du «vendredi de la miséricorde» pour le pape dans le cadre du Jubilé extraordinaire de la miséricorde, celui-ci prenant fin le 20 novembre prochain.
Le pape a exprimé sa proximité et son affection envers «ces jeunes qui ont fait un choix souvent non partagé par leurs confrères prêtres et leurs proches», a indiqué le communiqué. Le Saint-Siège a souligné «la solitude, l’incompréhension, la lassitude de l’engagement pastoral» qui ont mis à mal le choix initial du sacerdoce. Par cette visite, le pontife a voulu donner un signe de la miséricorde à ceux qui vivent une situation de «détresse spirituelle et matérielle».
Depuis le lancement du jubilé, le 8 décembre 2015, le Souverain pontife a accompli dix signes de miséricorde: en janvier 2016, auprès d’une maison de retraite et de malades en état végétatif; en février, au sein d’une communauté de toxicodépendants à Castel Gandolfo; en mars, au centre d’accueil pour réfugiés de Castelnuovo di Porto; en avril, auprès des réfugiés de Lesbos (Grèce); en mai, à la communauté du «Chicco» pour les personnes atteintes de graves handicaps mentaux à Ciampino; en juin, auprès de deux communautés sacerdotales où résident des prêtres âgés et souffrants.
Lors de son voyage en Pologne (27-31 juillet) à l’occasion des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), le chef de l’Eglise catholique a accompli son «vendredi de la miséricorde» avec la prière silencieuse à Auschwitz-Birkenau, avec la visite auprès des enfants malades de l’hôpital pédiatrique de Cracovie et avec le chemin de croix avec des jeunes Irakiens et Syriens.
En août dernier, le pontife a rencontré d’anciennes prostituées; en septembre il s’est rendu dans un service de néonatologie, puis dans hospice accueillant des malades en phase terminale; et en octobre, il a rendu visite aux enfants de la structure Villagio SOS di Roma. (cath.ch/imedia/mfa/gr)
Grégory Roth
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