Mgr Msusa a aussi dénoncé la campagne de promotion en cours, de ce projet de loi dans différents quartiers des grandes villes, rappelant que l’Eglise rejetait l’idée même de toute interruption de grossesse, par respect de la vie, qui est sacrée.
Le prélat intervenait lors de l’inauguration de la cathédrale de Saint-Joseph ouvrier, à Karonga. L’église a été officiellement consacrée le 5 novembre, par le cardinal Fernando Filoni, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples. Le cardinal achève le 9 novembre, une visite pastorale de cinq jours au Malawi.
Des militants du droit à l’avortement, avec un soutien international, s’activent à la légalisation de l’avortement au Malawi. Ils arguent du fait que son interdiction oblige les femmes à faire des avortements clandestins, dangereux pour leur santé. Ils sont soutenus dans leur campagne par le révérend Alex Maulana, chef l’Eglise presbytérienne d’Afrique centrale (Church of central africa presbyterian), et certaines autres Eglises, membres du Conseil des Eglises du Malawi.
Dans son intervention, Mgr Msusa a souligné que la vie de chaque personne était précieuse et que les personnes sont plus importantes que les choses. En outre, a-t-il poursuivi, la mesure de toute société est de savoir si elle menace ou améliore la vie et la dignité de la personne humaine.
Il a exhorté les fidèles catholiques à se dresser contre ceux qui luttent pour le projet de loi sur l’avortement. Aux femmes qui ont fait l’expérience de l’avortement, le président de la ECM leur a conseillé de chercher la miséricorde de Dieu. (cath.ch-apic/ibc/mp)
Maurice Page
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