Après avoir souligné l’attention toute particulière que porte le pape François aux détenus, Mgr Fisichella a souligné à quel point cet événement devrait avoir un écho international. Toutes les conférences épiscopales du monde entier ont en effet été invitées à se rapprocher de l’univers carcéral de leur pays. De nombreux évêques ont répondu positivement et s’apprêtent à visiter des prisons et célébrer eux-aussi le jubilé avec les prisonniers.
Dans le même temps, des détenus issus de 12 pays doivent participer à l’événement, le 6 novembre à Rome, tels que les Etats-Unis, le Mexique, la Malaisie, l’Angleterre, l’Afrique-du-Sud mais aussi la Suède. La présence d’une délégation luthérienne provenant de ce dernier pays est à noter. Le groupe le plus nombreux sera celui des détenus italiens. Mgr Fisichella a précisé que cette présence était le résultat d’une «étroite collaboration du ministère italien de la Grâce et de la Justice, avec l’Inspection générale des Aumôniers».
Outre les confessions et le franchissement de la Porte sainte par les détenus, le moment fort se déroulera avant la messe dominicale, a estimé le président du Conseil pontifical. Quatre témoignages seront alors présentés au public, dont celui d’un détenu ayant vécu une conversion. Il parlera de sa victime avec laquelle il s’est réconcilié. Et aussi celui du frère d’une personne tuée qui s’est fait «instrument de miséricorde». Des surveillants pénitentiaires, des aumôniers de prison, des anciens détenus, des familles de prisonniers, participeront également à cette journée.
Mgr Fisichella espère que ce jubilé offrira aux détenus «un avenir et une espérance au-delà de la peine purgée». Un objectif qui sonne comme une réponse à la question que lui a un jour posé un prisonnier : «Après cet enfer carcéral, devrais-je vivre un autre enfer?». cath.ch/imedia/ah/gr)
Grégory Roth
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