Sylvie Dethiollaz et Claude Charles Fourrier, les responsables d’ISSNOE, ont mené toute une série d’expériences différentes avec Nicolas Fraisse. Outre les tests consistant à découvrir des images cachées, le jeune Français a fait l’objet de recherches plus physiologiques. Il a en effet passé plusieurs types d’examens neurologiques dans des hôpitaux de Suisse romande. Ils ont premièrement démontré que le cerveau de Nicolas Fraisse ne présentait aucune pathologie ou dysfonctionnement. Ils ont ensuite permis d’établir que l’activité cérébrale de Nicolas Fraisse était modifiée de manière importante lorsqu’il était en OBE (out of body experience-sortie hors du corps). «Même si ce genre d’analyse ne permet pas de prouver la réalité du phénomène de sortie hors du corps, elle suggère qu’un individu, sain neurologiquement, peut spontanément modifier des réseaux entiers de son cerveau», affirment les responsables d’ISSNOE dans leur livre Voyage aux confins de la conscience.
Une autre expérience, plus insolite, a amené Sylvie Dethiollaz et Claude Charles Fourrier a «peser l’âme» de Nicolas Fraisse. Ils avaient entendu parler de travaux étonnants suggérant que lorsque la conscience quitte l’enveloppe physique, par exemple lors d’un décès, le corps perd instantanément plusieurs dizaines de grammes, le «poids de l’âme». Sans trop y croire, les deux chercheurs ont tout de même tenté l’expérience avec leur candidat de prédilection. Après avoir installé le jeune homme sur une balance de très haute précision, ils l’ont enjoint à faire une OBE. C’est ainsi qu’à l’occasion d’une décorporation, la balance a soudain affiché une diminution de 45 grammes. Malgré l’inexplicabilité du cas, les experts d’ISSNOE n’ont pas voulu tirer de conclusions de cette expérience, estimant qu’elles auraient été trop spéculatives. (cath.ch-apic)
Raphaël Zbinden
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