Ces observateurs seront sélectionnés à travers l’ensemble des 20 diocèses du pays et seront déployés dans toutes les régions, en vue d’aider à garantir des élections «libres, justes, transparentes et calmes», a-t-il indiqué dans une déclaration publiée par le Ghana web Journal, reprise le Service d’information catholique (CISA).
Le président de la Commission Justice et Paix intervenait à l’issue d’un atelier de «formation, d’éducation, et d’observation» sur les consultations électorales de décembre. Cet atelier était organisé conjointement par la CJP et la Fondation Konrad Adenauer, à Villa Samaritain de Kumasi, seconde ville, au centre-sud du pays. La rencontre a permis de former les participants au rôle et à la responsabilité des observateurs électoraux, ainsi qu’à la façon de recueillir de «l’information crédible» pendant une élection.
Matthew Eghan a aussi appelé toutes les parties engagées dans le scrutin à apporter leur soutien aux observateurs de l’Eglise catholique, à veiller à ce que la prochaine élection soit pacifique, tout en rappelant que le maintien de la paix avant, pendant et après ces élections relève de la responsabilité de tous les Ghanéens.
Pour sa part, le Père Louis Kofi Tuffuor, vicaire général de l’archidiocèse de Kumasi, a lancé un appel aux responsables des différentes confessions religieuses du pays pour qu’ils insistent auprès de leurs coreligionnaires sur la nécessité d’avoir des élections pacifiques.
Ces différents appels en faveur d’une élection présidentielle et des élections législatives calmes et sans violences s’ajoutent à ceux déjà exprimés par la GCBC), au terme de ses récentes assises, du 7 au 14 octobre 2016, à Tamale, au nord du pays. «Nous avons observé que, dans certaines régions d’Afrique et ailleurs dans le monde, les élections politiques ont laissé des traces de la violence et du manque de respect pour la primauté du droit», ont-ils notamment indiqué dans leur communiqué final, publié sur le site: www.cbcgha.org.
«Les conséquences de ces violences, ont-ils poursuivi, ne sont pas seulement le coût élevé, pour la nation, de la réparation des dégâts commis, mais, il y a aussi les fléaux de la misère, de l’instabilité et de l’insécurité». «Les campagnes politiques et les plates-formes des candidats ne doivent pas comporter des insultes ou des attaques contre des personnalités politiques», ont-ils poursuivi, relevant que tout le monde, dans le pays, constitue un seul peuple ghanéen. (cath.ch-apic/cisa-com/ibc/be)
Jacques Berset
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