Dans l’avant-propos, du livre du Père Luis Dri intitulé Ne pas avoir peur de pardonner, le pape François développe le concept de «guerre mondiale par morceaux», qu’il avait déjà abordé à de multiples reprises. «Nous vivons des temps de terreur et de peur», reconnaît-il. Selon lui, chaque signe d’amitié, chaque main tendue, chaque réconciliation a des conséquences sur le tissu social, les familles, les villes et sur les relations entre les Etats. Et le pape de conclure: «le fleuve plein de haine et de violence ne peut rien contre l’océan de miséricorde qui inonde notre monde».
A propos de la confession, le successeur de Pierre estime que «le prêtre doit penser au comportement du père devant l’enfant prodigue». Quel que soit le pénitent, la raison ou le parcours, «il doit ressentir l’accolade miséricordieuse de notre Dieu», explique-t-il.
Le pape François se souvient également du Père Dri, qui embrassait la main des pénitents qui se confessaient à lui. «Il pouvait avoir quelquefois le sentiment d’avoir trop pardonné», raconte encore le pontife. Dans ces moments le capucin se tournait vers le tabernacle, raconte le pape François, pour s’adresser au Christ et lui dire que c’était peut-être lui, Jésus, qui lui avait montré le «mauvais exemple».
Le livre du Père Luis Dri, rédigé avec Andrea Tornielli et Alver Metalli, paraîtra le 25 octobre en italien. (cath.ch-apic/imedia/ah/mp)
Maurice Page
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