Ce cas a été rapporté à l’agence missionnaire romaine Fides par l’ONG «The Voice», qui assiste la famille du pasteur Mikel Robert. Suite à l’agression, une plainte a été déposée et la police a arrêté un certain nombre de personnes qui ont cependant immédiatement été relâchées.
Le 19 octobre au soir, les membres de la famille étaient chez eux. Ils ont été roués de coups alors que la maison était dévastée. Les hommes de la maisonnée ont subi de graves blessures à la tête, des lésions au dos, aux jambes et aux bras.
Le motif de l’agression est une dispute portant sur la propriété de l’immeuble dans lequel réside la famille du pasteur. La dispute a débuté voici deux ans. L’ancien propriétaire l’a en effet vendu à un musulman, mais la famille du pasteur est en possession de documents qui attestent qu’elle-même avait acquis la maison. La querelle s’est poursuivie devant les tribunaux et des membres de la police ont, eux aussi, menacé la famille du pasteur en intimant à toute la famille de quitter l’habitation. Ces derniers jours, les menaces se sont intensifiées avant de parvenir à l’agression et au chantage basé sur la menace d’une accusation de blasphème. Il s’agit d’un cas évident d’usage abusif de la loi sur le blasphème, indique l’ONG The Voice. (cath.ch-apic/ fides/mp)
Maurice Page
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