«En ces heures dramatiques», a lancé le pape François à l’issue de la prière dominicale de l’Angélus, «je vous demande de prier pour la population de l’Irak», et en particulier pour celle de Mossoul, où se déroule une bataille décisive face à l’Etat islamique.
«Nos esprits sont choqués», a affirmé le pontife, par les actes de violence commis contre les itoyens innocents, qu’ils soient musulmans, chrétiens, d’autres ethnies ou religions. Le pape a ainsi condamné la cruauté du meurtre de sang-froid contre tant de personnes, dont des enfants, cruauté qui fait pleurer et laisse sans voix.
La deuxième ville d’Irak, Mossoul, bastion des djihadistes de l’Etat islamique, est depuis le 17 octobre la cible d’une offensive de la coalition des forces irakiennes et des combattants kurdres. Aux Etats-Unis, le Pentagone a affirmé que Daech utilisait des civils comme boucliers humains.
En introduction à la prière de l’Angélus, le pape François a donné l’apôtre saint Paul comme modèle, à l’occasion de la Journée missionnaire mondiale. Son exemple, a-t-il affirmé, montre que la mission dépend de nos propres forces, pour une part, avec «l’esprit de sacrifice de l’athlète». Mais d’autre part, a poursuivi le pontife, nous savons que le véritable succès de la mission est un don de la grâce: c’est l’Esprit-Saint qui rend efficace la mission de l’Eglise dans le monde.
Le pape a conclu sa méditation en exhortant au courage pour renforcer les hésitants, pour lutter sans avoir la garantie du succès, pour annoncer sans nécessairement convertir, pour s’ouvrir à tous sans jamais diminuer l’absolu et l’unicité du Christ, unique Sauveur. (cath.ch-apic/imedia/mp)
Maurice Page
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