Le complexe comprendra, outre le temple, un parc à thèmes et plusieurs structures consacrées à des programmes sociaux, rapporte le 19 octobre 2016 l’agence d’information catholique Asia News. Le bâtiment combinera harmonieusement des éléments des temples indiens et de l’architecture moderne. Le complexe entier s’étendra sur 5 hectares.
Arjun Nath, responsable de la communication de l’ISKCON, explique qu’il ne s’agira pas d’un «énième édifice sacré de pierre et de verre», mais d’un véritable «projet», destiné à «jouer un rôle dans la construction du monde futur». Selon un communiqué du mouvement, «la présentation hi-tech du seigneur Krishna, de ses activités et de son enseignement, délivrera une nouvelle vague de culture spirituelle dans le monde moderne, qui élèvera et divinisera la société».
Le nouvel édifice dépassera facilement en hauteur la basilique St-Pierre, ainsi que les pyramides de Gizeh, qui culminent à environ 130 mètres.
Vrindavan est le lieu où Krishna est censé avoir passé sa jeunesse, il y a 5000 ans, avec sa compagne éternelle Râdhâ et ses amis les pâtres.
L’ISKCON est un mouvement religieux inspiré de l’hindouisme, répandu à travers le monde entier. Le nombre de ses adeptes reste néanmoins largement inconnu, les estimations allant de 15’000 à plusieurs millions. Le mouvement fut fondé en 1966 à New York par A.C. Bhaktivedanta Swami Prabhupada (1896-1977), maître spirituel hindou originaire du Bengale occidental. Il s’est développé en Occident à partir des Etats-Unis. La doctrine du mouvement se fonde sur les textes sacrés védiques (principalement la Bhagavad-Gîtâ). Krishna y est considéré comme le dieu suprême et unique et les humains comme ses serviteurs. (cath.ch-apic/asian/rz)
Raphaël Zbinden
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