Le financement de la restauration du tombeau provient principalement des catholiques, représentés par les Franciscains, des Grecs-orthodoxes et des dénominations arméniennes qui administrent le Saint-Sépulcre.
La restauration, qui a commencé le 8 mai, a également été financée par le roi Abdallah II de Jordanie à travers un «makruma», une donation royale, rapporte le 18 octobre 2016 le Patriarcat latin de Jérusalem.
Le lundi 17 octobre, le président Mahmoud Abbas a reçu, au siège de l’autorité palestinienne, Théophile III, patriarche grec-orthodoxe de Jérusalem, le père Francesco Patton, custode de la Terre Sainte et Nourhan Manougian, patriarche arménien de Jérusalem.
«La basilique du Saint-Sépulcre est un symbole national et religieux pour le peuple palestinien», a affirmé le président Abbas, cité par l’agence de presse palestinienne Wafa. «Nous avons le devoir de prendre soin, de protéger et de contribuer à la restauration du Saint-Sépulcre. Ainsi, nous avons décidé d’offrir une contribution personnelle à la restauration en cours du tombeau du Christ».
Hanna Amireh, chef du Comité présidentiel sur des affaires religieuses, Ziad Bandak, conseiller du président Abbas pour les affaires chrétiennes, et Issa Kassissieh, ambassadeur palestinien auprès du Saint-Siège étaient également présents lors de cette rencontre.
Les travaux de restauration devraient être achevés avant la Semaine Sainte et Pâques, fêtes qui seront célébrés en même temps pour les chrétiens catholiques et orthodoxes en avril 2017. (cath.ch-apic/lpj/be)
Jacques Berset
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