«Rappelons-nous chaque instant, que nous n’avons qu’un seul pays qui s’appelle Ghana et qui est aussi notre maison», a poursuivit l’évêque de Konongo-Mampong (centre). Il a rappelé que les Ghanéens ne souhaitent pas subir l’expérience de la violence politique «avant, pendant et après les élections» du 7 décembre 2016. «Les conséquences de cette violence sont bien connues, souligne l’évêque, ce sont des pertes en vies humaines, la perte de biens précieux, la peur, les déplacements de populations».
Quatre candidats participeront à l’élection présidentielle au Ghana, début décembre. La commission électorale a écarté douze autres candidatures pour non-conformité de leur dossier. Le président sortant, John Dramani Mahama, fera face au leader du principal parti d’opposition, Nana Akufo-Addo. Chaque candidat doit débourser 50’000 cedis (environ 12’500 francs) pour se présenter à l’élection. La somme suscite une certaine animosité. Des partis d’opposition ont porté plainte contre la commission électorale et le gouvernement, estimant que le coût était «arbitraire», mais un tribunal a débouté leur demande. (cath.ch/cisa/ibc/pp)
Pierre Pistoletti
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