L’actuel système de communication peut conduire à deux «maladies», affirme dans un communiqué le récent Secrétariat pour la communication du Vatican: «anesthésier la conscience», ou encore susciter «le désespoir».
Il est en effet possible que la conscience soit cautérisée, comme l’a rappelé le pape François dans son encyclique Laudato Si’ (2015), poursuit le communiqué, du fait de la distance entre les moyens de communication, souvent urbains, et les zones de pauvreté. Cela conduit les médias à «ignorer la complexité des drames humains».
Quant au «désespoir», il se produit quand la communication vient souligner de manière spectaculaire, au point de devenir une véritable «construction», les «dangers» et «peurs imminentes».
C’est pourquoi, est-il affirmé dans ce communiqué, il faut entendre dans ce «vacarme» un «murmure», qui dit: «Ne crains pas, car je suis avec toi». Dans chaque événement, il est possible de «découvrir que Dieu écrit l’histoire du salut à travers le scénario dramatique de ce monde».
Car les chrétiens ont une «bonne nouvelle» à dire: c’est que «Dieu ne renonce jamais à être Père», est-il encore expliqué. Et c’est dans cette «logique» qu’il s’agit de «raconter l’histoire du monde et des hommes».
Seule journée mondiale établie par le concile Vatican II, la Journée mondiale des communications sociales a lieu chaque année entre l’Ascension et la Pentecôte. Le message officiel du pape est publié lors de la fête de saint François de Sales, le 24 janvier. L’évêque d’Annecy (1567-1622) a été déclaré saint patron des journalistes par le pape Pie XI (1922-1939). (cath.ch-apic/imedia/ap/gr)
Grégory Roth
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