Au terme de l’audience générale, le pape François a lancé un nouvel appel de paix pour la Syrie, pour ne pas oublier le sort du peuple d’Alep. Exprimant sa profonde tristesse et son inquiétude, le pape a appelé à la conscience des responsables des bombardements qui devront en rendre compte devant Dieu.
Après plusieurs jours d’intenses bombardements par l’aviation syrienne et russe, vivement dénoncés par l’ONU, l’armée de Damas a annoncé avoir repris,le 27 septembre, un quartier d’Alep alors contrôlé par les insurgés, dont des islamistes d’Al-Nosra.
Auparavant, le pape avait ouvert sa catéchèse hebdomadaire en commentant le passage de l’Evangile de Luc (23, 33-43) qui raconte la crucifixion de Jésus aux côtés de deux criminels. Ces derniers, le mauvais et le bon larron, ont des attitudes opposées envers le Christ, a expliqué le successeur de Pierre. Le premier l’insulte, les paroles du second sont un merveilleux modèle de repentance. «Le salut de Dieu est pour tous, personne n’est exclu (…) les bons comme les méchants», a-t-il ajouté en sortant de son texte initial. Le pardon de Dieu passe, pour le pape, par le fait d’être repenti et le désir d’être embrassé.
Demandant à la foule, présente sur la place Saint-Pierre, d’invoquer le Christ en répétant tout au long de la journée «Jésus, Jésus» comme l’a fait le bon larron, le pape a expliqué que «ce malfaiteur, un condamné à mort, est le modèle d’un chrétien qui se confie à Jésus».
Sur la place Saint-Pierre de nombreux groupes francophones étaient présents dont une délégation du Groupe d’études à vocation internationale de l’Assemblée nationale française. (cath.ch-apic/imedia/mfa/mp)
Maurice Page
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