Pietro Parolin a de nouveau appelé à limiter strictement et à contrôler la fabrication et la vente d’armes. «Traiter les causes profondes des déplacements des peuples exige de la force et de la volonté politique», a-t-il appuyé.
Le même jour, le cardinal Parolin a publié un discours liminaire pour un événement parallèle sur «le rôle des organisations religieuses pour répondre aux larges mouvements des migrants et des réfugiés», parrainés par la mission permanente d’observation du Saint-Siège auprès des Nations unies, la Commission internationale catholique pour les migrations et Caritas Internationalis.
Le ›numéro 2’ du Vatican a mis en avant l’engagement de nombreuses institutions catholiques auprès des migrants, en particuliers des «femmes et des jeunes filles, sauvées du trafic d’être humains».
Il a ensuite souligné l’engagement tout particulier du pape François pour la crise migratoire, rappelant sa première visite hors du Vatican, dédiée à l’île de Lampedusa, et son appel, il y a plus d’un an, à toutes les paroisses catholiques d’Europe, pour accueillir une famille de réfugiés. Selon lui, cet appel a permis à plus de 30’000 migrants de trouver un refuge. Le cardinal a aussi rappelé l’appel du pape et du patriarche Bartholomée 1er en avril dernier à Lesbos, en Grèce, à la communauté internationale, pour «combattre» les «causes sous-jacentes des crises massives humanitaires».
Il a cependant reconnu que «nous pouvons améliorer nos efforts dans la coordinations et élever des voix pour répondre aux causes premières de ces déplacements».
Enfin, le cardinal Parolin a évoqué la création récente du dicastère pour le développement humain intégral, dans laquelle «le pape François a placé sous sa conduite personnelle la section qui supervise spécifiquement les questions concernant les réfugiés et les migrants». (cath.ch-apic/imedia/mfa/bl/gr)
Grégory Roth
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