La «Marche pour la Vie» était rassemblée pour la première sur la Place fédérale à Berne. Elle a été marquée par des témoignages personnels et par un message politique de l’ancien conseiller national UDC neuchâtelois Jean-Pierre Graber. La manifestation s’est déroulée de manière paisible mais sous protection policière. La majorité des participants se sont rendus directement sur la place en bus. A l’origine, un cortège était prévu à travers la ville, mais la police, par mesure de sécurité, a limité la manifestation à la Place fédérale dont elle avait bloqué les accès. De nombreux policiers en tenue anti-émeute se tenaient prêts à intervenir. Ils ont maintenu à distance un peu plus d’une centaine de contre-manifestants qui ont tenté de perturbé la manifestation notamment par leurs cris, sifflets, claxons, pétards et fumigènes.
L’ancien conseiller national UDC neuchâtelois Jean-Pierre Graber a relevé dans son discours qu’une série de décisions populaires des quarante dernières années (avortement, expérimentation sur les cellules souches, DPI) mène à des ruptures toujours plus nombreuses avec les normes judéo-chrétiennes de la protection de la vie. «Cela concerne le début de la vie. Pour ce qui est de la fin de la vie, des pressions toujours plus intenses visent à ancrer dans la loi l’assistance au suicide, voire même l’euthanasie active dans certains cas», a déploré Jean-Pierre Graber. Selon lui, cette érosion progressive de la protection de la vie humaine contrevient à la Constitution fédérale qui impose le droit à la vie, le respect de la dignité humaine, la non-discrimination du fait d’une déficience corporelle, mentale ou psychique.
La manifestation s’est terminée par une célébration interconfessionnelle. Les participants venus des diverses régions de Suisse ont reçu le soutien de groupes militants pour la protection de la vie venus de Pologne, d’Autriche et d’Allemagne.
La «Marche pour la vie» a été organisée à Zurich entre 2010 et 2015. Elle sera reconduite pour une huitième édition en 2017, également à Berne. La marche attire toujours des opposants des cercles de gauche et féministes. (cath.ch-apic/com/ag/mp)
Maurice Page
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