Commentant la parabole du fils prodigue, le pape François a assuré «qu’il n’y a pas de péchés dans lequel nous sommes tombés dont, par la grâce de Dieu, nous ne pouvons renaître». «Dieu n’arrête jamais de vouloir notre bien, même quand nous péchons» a-t-il ajouté. »Il n’y a aucune personne irrécupérable, personne n’est irrécupérable!», a-t-il alors poursuivi dans une brève improvisation.
«Le pardon de Dieu efface nos péchés et nous régénère dans l’amour» a insisté l’évêque de Rome. «C’est la faiblesse de Dieu : il perd la mémoire !», s’est-il alors exclamé en sortant à nouveau de son texte.
Un élément commun aux trois paraboles de l’Evangile du jour, a souligné le pape, est la joie et la fête du pardon. «Cette fête de Dieu, pour ceux qui retournent à Lui repentis, se marie bien à l’année jubilaire que nous sommes en train de vivre, comme le dit le mot jubilé», a-t-il fait remarquer.
Après avoir récité la prière mariale de l’Angélus, le pape François a invité les fidèles à prier pour le Gabon qui traverse actuellement une grave crise politique. Il a encouragé particulièrement les catholiques à être des constructeurs de paix dans le respect de la légalité, dans le dialogue et la fraternité. Il a aussi évoqué la béatification du prêtre ukrainien Władysław Bukowiński (1904-1974) célébrée le jour même au Kazakhstan par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation des causes des saints. (cath.ch-apic/imedia/bl/mp)
Maurice Page
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