A la veille de son ordination, l’ancien custode Terre Sainte expliquait le choix de sa devise épiscopale «Ma grâce te suffit» (2 Co 12, 9)«L’Église de Terre Sainte n’a ni moyens ni pouvoirs. Elle n’a que le Christ et sa grâce». Dans le livret de son ordination, Mgr Pizzaballa complète: «La Terre Sainte est à la croisée de divisions et de difficultés de toutes sortes : entre les Eglises, entre les religions monothéistes, et entre les peuples qui y vivent. Ces difficultés semblent toujours énormes et insurmontables. Dans ce contexte, l’Eglise peut sembler de prime abord dépassée par cette situation. D’autres peuvent être tentés de croire qu’ils sont appelés à porter les fardeaux de cette terre pour atteindre»leur propre salut» selon leurs moyens et leurs stratégies. Pourtant, dans ces circonstances, la Parole de Dieu nous rappelle que c’est sur la Grâce seule, et sur rien d’autre, que nous devons nous appuyer.
Les armoiries choisies par Mgr Pizzaballa montrent la ville de Jérusalem telle qu’elle était représentée au Moyen-Age sur les sceaux du royaume latin. Elle apparaît comme une ville avec des murs et une porte, d’où émerge le dôme en forme de cône tronqué du Saint-Sépulcre, la Tour de David et la coupole ronde de l’actuelle mosquée. Avec la devise Civitas Regis Regum omnium (la cité du roi de tous les rois)
«Aujourd’hui encore, Jérusalem maintient sa vocation à être une maison de prière pour tous les peuples, et les trois lieux décrits dans les armoiries médiévales sont également une référence aux différentes traditions religieuses qui coexistent ici, et à la paix pour laquelle l’évêque est aussi appelé à s’engager», commente Mgr Pizzaballa. (cath.ch-apic/imedia/lpj/mp)
Maurice Page
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