Un communiqué de Caritas Ghana précise que les assises regroupent une soixantaine de participants: représentants de l’Etat, des Commissions Justice et Paix, d’acteurs communautaires, des médias,, ainsi que du Réseau africain foi et justice (AFJN), et du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SECAM).
Au cours des travaux, ils partageront les résultats d’une enquête sur l’accaparement des terres au Ghana, et sur les meilleures pratiques possibles de partenariat dans l’utilisation des terres L’accaparement des terres consiste dans l’acquisition de terres à grande échelle par des acteurs internes ou externes à des fins économiques, en déplaçant ou en dépossédant les populations qui sont leurs propriétaires originels. Le phénomène est en croissance en Afrique où il est en train de devenir «un cancer» qui mine le développement durable et appauvrit les populations rurales. Il est l’une des principales causes d’expulsions de déplacements et de la migration des jeunes qui ne voient pas d’espoir pour leur avenir.
L’enquête sur l’accaparement des terres a été réalisée dans le cadre du suivi des recommandations d’une conférence africaine tenue à Nairobi, au Kenya, en novembre 2015. L’enquête a conclu en Au regard de l’adoption des Objectifs de développement durable (ODD) adoptés par l’ONU l’enquête conclu à la nécessité d’un changement de mentalité et de pratique.
Le document se réfère aussi à l’encyclique Laudato si du pape François, qui met l’accent sur le soin à apporter à notre maison commune (la terre), sur la nécessité du dialogue, et sur une approche de collaboration entre l’Eglise et l’Etat. Ces résultats doivent servir de catalyseur pour le développement d’un programme de travail à long terme destiné à traiter le problème de l’accaparement des terres au Ghana. (cath.ch-apic/ibc/mp)
Maurice Page
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