Dans un communiqué signé par le ministre, publié le 16 août, par le Service d’information catholique pour l’Afrique (CISA) : www.cisanewsafrica.com, il est précisé que les trois dirigeants chrétiens ont signé le texte en présence de Mgr Paula de Tanta, chef du Conseil copte orthodoxe des affaires conjugales.
Le projet de loi sera discuté cette semaine, lors d’une réunion du cabinet du ministre, avant d’être soumis au Conseil d’Etat, puis au Parlement, pour approbation finale. Dans ses grandes lignes, il fixe notamment un délai de quatre mois aux gouverneurs, pour répondre à toute demande d’un permis de construire une église.
L’Egypte applique jusqu’ici «une loi islamique de l’Islam classique, qui date de l’époque de l’Empire ottoman en 1856, rendant difficile, pour les chrétiens du pays, la construction de leurs propres lieux de culte», a déploré le ministre Magdi al-Agati, dans son communiqué. Il a ajouté qu’en 1934, le ministre de l’Intérieur en place, Mohamed Ezaby Pacha, a aggravé la situation, en rajoutant dix autres conditions à cette loin, pour l’obtention des permis de construction d’églises.
L’approbation du projet de la loi par les trois «sages» chrétiens a eu lieu quelques semaines après une rencontre, en juillet, entre des membres du parlement et le pape Tawadros II d’Alexandrie, chef de l’Eglise copte orthodoxe d’Egypte. (cath.ch-apic/ibc/mp)
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Maurice Page
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