La manifestation est un temps de «préparation spirituel» pour entrer de plein pied dans l’assomption. Selon le père Emmanuel Sawadogo, curé de la paroisse sainte-Thérèse de Marcory, un quartier populaire à l’entrée sud d’Abidjan, «à travers cette croisade mariale, il s’agira de parler de Marie, de son importance, de la nécessité d’avoir Marie chez soi. Car, avec Marie, le fidèle chrétien catholique œuvre pour le Christ».
La «croisade est une sorte de guerre, mais une guerre sainte», a-t-il poursuivi, tout en déplorant le fait que le chrétien catholique n’ait pas toujours conscience «de l’importance de la Vierge Marie. La mère de Jésus est capable d’intercéder sans cesse et de toucher le cœur de son fils». De ce fait, il a exhorté les fidèles, à reconsidérer l’importance et la place qu’ils accordent à la Vierge Marie. Il invité les ivoiriens, à renouer avec «l’hospitalité et à prendre soin de la Côte- d’Ivoire».
Ce pays de l’Afrique de l’ouest riche en ressources naturelles et premier producteur mondial de café-cacao, a été secoué pendant la période allant de décembre 1999 à avril 2011, par une guerre civile, due à des troubles politico-militaires. Plus de deux milles personnes ont perdu la vie durant cette décennie de troubles. (cath.ch-apic/ibc/bh)
Bernard Hallet
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