Le prélat panaméen s’est réjoui de la tenue d’un tel événement, dans une région où la très grande majorité des jeunes vit dans la pauvreté et la tentation de la migration, du trafic de drogue et de la violence. Après la confirmation par le pape que les JMJ se déploieront, en 2019, dans le petit pays d’Amérique Centrale, les évêques présents à Cracovie, au sud de la Pologne, ont exprimé une grande satisfaction, rapporte l’agence d’information vaticane Fides. Les prélats ont garanti que le «pays du canal» serait à la hauteur. «Malgré les doutes avancés par beaucoup, Panama sera certainement en mesure d’organiser les JMJ 2019, une rencontre qui servira à réveiller les jeunes non seulement du Panama mais de toute l’Amérique latine», a lancé le cardinal José Luis Lacunza, évêque de David, à l’ouest du pays.
Pour Mgr Domingo Ulloa, les JMJ représenteront «un stimulus pour que les jeunes d’Amérique Centrale parviennent à trouver le chemin de Dieu». Il a par ailleurs rappelé que Panama était le premier diocèse fondé en Amérique, en 1513, d’où est partie l’évangélisation de l’ensemble du continent.
Le pape François a annoncé le choix du Panama, le 31 juillet, devant plus d’un million de jeunes pèlerins, au terme de la messe de clôture des 31e JMJ, à Cracovie. Comme de coutume, après s’être déroulée en Pologne, les JMJ se déplacent hors d’Europe.
Le Panama, qui compte seulement 3,6 millions d’habitants, occupe une position de pivot entre les deux Amériques. Cette ancienne colonie espagnole compte 75% de catholiques, le reste étant pour la plupart des fidèles des Eglises protestantes et évangéliques. (cath.ch-apic/fides/arch/rz)
Raphaël Zbinden
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