Selon la EECZ, la violence serait «la plus grande menace» pour un scrutin crédible. Les acteurs politiques doivent faire tout ce qui est possible pour assurer une bonne gestion politique de leurs cadres, des responsables et des militants à la base, afin d’éviter une confrontation.
Pour les prélats, les zambiens attendent que leurs hommes politiques se concentrent sur la gouvernance et les questions de développement, afin de mieux choisir leurs candidats.
«La démocratie exige en premier lieu, que tous les citoyens exercent leur droit de vote dans un environnement libre et pacifique», ont-ils déclaré. La multiplication des incidents politiques et la tension entre adversaires politiques qui caractérisent cette phase pré-électorale sont des signes d’inquiétude face à une paix «de plus en plus menacée».
Les 14 évêques zambiens ont en outre exprimé leur crainte de voir que «la recrudescence actuelle de la violence n’ait un sérieux impact sur le taux de participation aux élections du mois prochain.
Ils ont appelé la police à protéger la vie et la propriété privée, conformément à sa mission, et à maintenir aussi la loi et l’ordre dans le pays, avec «professionnalisme et efficacité, sans pression, et sans influence partisane».
Quand à la Commission électorale de Zambie (ECZ), les évêques zambiens lui recommandent d’être équidistante à l’égard des formations politiques, pour ne pas être considérée comme une institution manipulée, en fonction de l’intérêt d’un groupe ou d’un parti politique.
Enfin, les évêques ont suggéré aux médias de ne pas surestimer leur rôle dans le processus électoral, leur rappelant leur devoir de couvrir les activités de tous acteurs du processus électoral. (cath.ch-apic/com/ibc/gr)
Grégory Roth
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