Pour le chœur de la Semaine Romande de Musique et Liturgie 2016, Jean-Claude Fasel a choisi un programme adapté à cette Année de Jubilé. Un «Triptyque de la Miséricorde», mêlant trois compositeurs (Félix Mendelssohn, Arthur Honegger et Arvo Pärt) issus des trois différentes confessions chrétiennes – catholique, protestant et orthodoxe –, en trois langues et à travers trois siècles de l’histoire de la musique.
Avec sa nouvelle fonction de maître de chapelle à la cathédrale de Fribourg depuis juillet 2016, il renoue avec ses premières expériences musicales. «J’ai rencontré la musique par l’Eglise, durant mon enfance. J’ai suivi mes parents qui chantaient dans un chœur paroissial», se souvient Jean-Claude Fasel. «Je n’ai plus dirigé de chœurs d’Eglise depuis un certain nombre d’années, mais c’est un beau défi que de reprendre cette fonction-là dès l’automne».
Spécialisé dans la musique sacrée, il sera aisé pour le Fribourgeois de reprendre un répertoire plus liturgique. Même si, remarque-t-il, «c’est redoutable de succéder à quelques grands noms de la musique qui ont été maîtres de chapelle à la cathédrale de Fribourg, [les abbé Bovet et Kaelin, puis Pierre-George Roubaty, ndlr]».
Comment se prépare-t-on a cette fonction de référant musical pour les célébrations dominicales de la cathédrale St-Nicolas? «Mon objectif premier est avant tout de reconstituer l’effectif des différents chœurs et ensembles de la cathédrale, assure le chanteur. Les enjeux sont très pragmatiques, comme la place que je vais réserver aux chœurs ou le rôle de l’assemblée.»
Toutes ces questions liées à son nouveau mandat ont pu être remuées et mises en place durant la SRML. «Cette semaine est pour moi un peu comme une retraite, un ressourcement, dans un endroit [l’Abbaye de Saint-Maurice, ndlr] propice au travail, à la réflexion et à la prière», révèle le chef de chœur. (cath.ch-apic/gr)
Grégory Roth
Portail catholique suisse
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