«De nouvelles directives liturgiques ne sont pas prévues à compter du prochain temps de l’Avent, comme certains l’ont faussement déduit de certains propos du cardinal Sarah», a ainsi affirmé le père Federico Lombardi. Dans un article paru dans l’hebdomadaire français Famille Chrétienne en mai dernier puis lors d’une conférence à Londres (Grande-Bretagne), le haut prélat a souhaité que l’on puisse «retrouver la sacralité et la beauté de la liturgie», plaidant pour que les prêtres reviennent à la célébration de la messe vers l’Orient, dos à l’assemblée. Lors du congrès Sacra Liturgia de Londres, le cardinal Sarah suggérait aux prêtres qui le souhaitaient de commencer dès le premier dimanche de l’Avent 2016, fin novembre prochain.
En réaction, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a souhaité apporter «une précision opportune» après les informations apparues dans la presse. Si «le cardinal Sarah s’est toujours justement préoccupé de la dignité de la célébration de la messe», a indiqué le père Federico Lombardi, «certaines de ses expressions ont toutefois été mal interprétées, comme si elles annonçaient de nouvelles indications différentes de celles données jusqu’à maintenant dans les normes liturgiques et dans la parole du pape sur la célébration face au peuple et sur le rite ordinaire de la messe».
Alors que le cardinal Sarah a assuré avoir reçu du pape François lui-même la mission de préparer une «réforme de la réforme» – en référence à la réforme liturgique issue du Concile Vatican II -, le père Lombardi a affirmé qu’il était «préférable de ne pas utiliser» cette expression qui peut se révéler «souvent source d’équivoque». «Tout cela, conclut la note, a été exprimé au cours d’une audience récemment accordée par le pape au cardinal préfet de la Congrégation pour le culte divin». (cath.ch-apic/imedia/ami/gr)
Grégory Roth
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