Ainsi, mon prochain n’est pas forcément mes parents, mes amis, mes concitoyens ou ceux de la même religion que moi, mais toute personne que l’on voit en difficulté, a souligné le pape, devant des milliers de pèlerins rassemblés place Saint-Pierre, par une chaleur écrasante. Faire de bonnes œuvres, a aussi précisé le pape, ce n’est pas se contenter de paroles qui vont dans le vent». Et le pontife de citer le célèbre morceau «parole, parole" immortalisé par Dalida : «Cela me rappelle cette chanson ›parole parole’… Non, faire ! Faire !».
L’attitude du Bon Samaritain met à l’épreuve notre foi, a-t-il ajouté, invitant chacun à se demander : notre foi est-elle féconde? Elle produit de bonnes œuvres? Je me ›fais prochain’ ou je passe simplement à côté?. «A la fin, nous serons jugés sur les œuvres de miséricorde», a alors averti le pape, et «le Seigneur pourra nous dire: te rappelles-tu cette fois, sur la route de Jérusalem à Jéricho? Cet homme à demi-mort, c’était moi». Et François d’ajouter, dans une improvisation: «Tu te rappelles? Ce migrant que tant veulent chasser, c’était moi. Ces grands-parents seuls, abandonnés dans leurs maisons de retraite, c’était moi. Ce malade seul à l’hôpital que personne ne va voir, c’était moi».
Après avoir récité la prière mariale de l’Angélus, le pape François a aussi encouragé les marins et pêcheurs dans leur travail, souvent dur et risqué, à l’occasion du Dimanche de la mer. Depuis une fenêtre du Palais apostolique, il a salué les fidèles présents place Saint-Pierre, en particulier les pèlerins polonais venus de Cracovie jusqu’à Rome. Apercevant un groupe d’Argentins particulièrement enthousiastes, le pape François a salué ses concitoyens dans sa langue natale, les félicitant pour leur vacarme. (cath.ch-apic/imedia/bl/mp)
Maurice Page
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