L’Agenda 2030 de développement durable, adopté l’automne dernier, prévoit entre autres de vaincre d’ici là la faim et la pauvreté; de ne pas épuiser les ressources naturelles; et de faire en sorte que le réchauffement climatique ne dépasse pas la limite critique des 2 degrés.
Lors du HLPF de cette année, la Suisse veut montrer, avec 21 autres pays, comment elle met en œuvre ces objectifs globaux. «Mais la politique n’est pas à la hauteur du caractère transversal de l’Agenda 2030 et du changement de paradigme que celui-ci implique», note Alliance Sud.
C’est surtout dans le domaine transversal de la politique intérieure et de ses conséquences sur l’étranger qu’il manque des mesures efficaces, affirme la coalition d’ONG. Le Conseil fédéral reconnaît certes aussi des lacunes, mais il n’a l’intention de présenter un rapport substantiel qu’en 2018, après avoir fait des analyses supplémentaires.
Alliance Sud critique surtout le manque de volonté politique d’allouer les moyens nécessaires pour réaliser les mesures qui s’imposent, en Suisse et à l’étranger. «Il est donc d’autant plus important que la voix de la société civile suisse soit incluse activement dans la mise en œuvre et le processus de rédaction du rapport», souligne la coalition. En plus de participer aux débats multilatéraux, Alliance Sud, représentée par Jürg Staudenmann, va présenter, à New York, les points de vue et les critiques de la société civile suisse à l’occasion de plusieurs évènements parallèles. (cath.ch-apic/com/rz)
Raphaël Zbinden
Portail catholique suisse
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