«En Autriche, nous devons être reconnaissants d’avoir des élections libres et la justice de la Cour suprême qui protègent le droit de vote«, a déclaré le président de la Conférence épiscopale autrichienne. Cette décision d’annulation est donc «un signe fort de notre démocratie et de notre état de droit« a ajouté le cardinal Schönborn.
«Si nous sommes aujourd’hui appelés à choisir de nouveau, nous ne devons pas voter avec une arrogance triomphaliste ou avec une attitude enragée, mais en sachant que notre liberté est construite sur une fondation solide et durable», a souligné le prélat.
L’élection présidentielle autrichienne devait, au terme de deux tours de scrutin, permettre d’élire le président fédéral de la République d’Autriche. A l’issue du deuxième tour, 30.863 voix avaient séparé le perdant, le candidat d’extrême-droite Norbert Hofer, du gagnant, le candidat écologiste, Alexander Van der Bellen.
Aucune fraude n’a été contestée mais il y aurait eu une série de négligences dans le dépouillement, qui ne permette pas la validité du scrutin. Un nouveau deuxième tour sera probablement organisé à l’automne. «Il n’y a ni perdant, ni gagnant», a expliqué le président de la Cour constitutionnelle autrichienne, qui justifie la décision de la Cour par un grand nombre d’irrégularités relevées dans le dépouillement des bulletins de votes par correspondance. (cath.ch-apic/rv/bh)
Bernard Hallet
Portail catholique suisse