Il s’agit, relève la maison d’édition allemande, de «la première fois dans l’histoire de l’Eglise qu’un pape dresse le bilan de son pontificat». Au fil des 240 pages, le pape émérite dresse une sorte d’»autobiographie raisonnée», explique le quotidien italien Corriere della Sera qui s’associe à la maison d’édition italienne Garzanti pour proposer cet ouvrage en kiosques. Joseph Ratzinger y évoque son enfance sous le régime nazi, la découverte de sa vocation, l’expérience de la guerre, ses années comme préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, jusqu’au jour de son élection, avec «l’anxiété des premiers jours du successeur de Pierre».
Benoît XVI revient également sur les raisons et la préparation de sa renonciation au pontificat. Selon le communiqué de presse des éditeurs rapporté par la presse italienne, le pape émérite aborde, entre autres, la question controversée d’un petit «lobby gay» au Vatican, formé de 4 à 5 personnes, dont il aurait eu connaissance et qu’il serait parvenu à dissoudre.
Enfin, il apporte son propre regard sur son successeur, le pape François, un nom «inattendu pour lui à la veille du conclave», note le Corriere della Sera, et commente leurs «dif férences et particularités».
Peter Seewald a déjà écrit deux livres avec Benoît XVI, dont il est très proche: Dieu et le monde (2001) alors qu’il était cardinal, puis Lumière du monde (2010), une fois devenu pape. (cath.ch-apic/imedia/bl/bh)
Bernard Hallet
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