Après les événements «tragiques et méprisables» du scandale Mafia capitale – qui a mis au jour la corruption d’une grande partie de la municipalité romaine -, l’influence morale et spirituelle du Vatican est encore plus importante qu’avant, assure l’avocate de 37 ans. «Il est nécessaire que les Romains (…) comprennent qu’il y a quelque-chose qui va au-delà de son bien personnel : le bien commun», poursuit-elle. Cette étoile montante d’un parti se voulant antisystème succède à Ignazio Marino, qui avait été contraint à la démission après ce scandale.
La nouvelle locataire du Capitole fait également l’éloge de l’Encyclique Laudato Si’ : «j’apprécie beaucoup son propos (…) qui me paraît extrêmement actuel et moderne». Les arguments développés dans ce texte magistériel du pape François sur l’écologie humaine semblent même inspirer la maire de la Ville éternelle pour un thème phare de son programme: la gestion des déchets. Elle souhaite en effet mettre en place «un cycle des déchets qui s’insère à l’intérieur d’une économie circulaire que, d’ailleurs, cette encyclique reprend». (cath.ch-apic/imedia/bl/mp)
Maurice Page
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