L’utilisation du mot «génocide» par le pape François, deux jours plus tôt en Arménie, pour évoquer les massacres perpétrés contre les populations arméniennes un siècle plus tôt, a fâché la Turquie.
L’intention du pape, a expliqué le Père Federico Lombardi, était la «reconnaissance des souffrances du passé», pour «qu’à l’avenir ces souffrances ou manques de respect pour la vie et pour les droits de l’homme n’arrivent plus jamais». «Telle est l’intention du pape, a-t-il insisté, et nous restons sur son intention».
Un peu plus tôt dans la matinée, le Père Lombardi avait déjà assuré que «le pape ne fait pas de croisade», en réponse à une réaction d’un Vice-Premier ministre turc qui avait assuré que la papauté et le pape reflétaient «la mentalité des croisés».
Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège avait alors invité à «lire avec attention» ce que le pape François avait déclaré, à savoir l’invitation «à la paix, à la réconciliation, au dialogue».
Le Père Lombardi a aussi assuré que les «trois aspects fondamentaux» du voyage du pape François en Arménie, du 24 au 26 juin dernier, ont «tous été couronnés de grand succès». Il s’est notamment réjoui de la rencontre du pape avec le peuple arménien «qui a apprécié sa proximité, la compréhension de son histoire et de sa tradition chrétienne».
Il a aussi assuré que ce voyage fut «un pas important dans le chemin œcuménique avec cette Eglise orientale très importante». Cette visite a enfin permis d’encourager les catholiques arméniens, qui bien qu’en minorité sur le territoire, sont une communauté «très vive bien insérée dans la vie du pays». (cath.ch-apic/imedia/bl/be)
Jacques Berset
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