«Nous contestons l’allégation selon laquelle nous sommes contraints de nous soumettre à une seule vision d’Eglise ‘autoritariste'», écrivent les ministres vaudois. Les signataires se disent «blessés par les nombreuses pages consacrées à la grève de la faim du pasteur Fatzer». Pour eux, le conflit entre le pasteur et le Conseil synodal n’est pas autre chose qu’un litige entre employé et employeur. «Nous confirmons que nous avons le droit de parole et que nous sommes très divers, fort heureusement. […] Nous affirmons que nous pouvons vivre notre ministère en toute liberté et en dialogue avec le Conseil synodal et les ressources humaines, dans le respect mutuel», conclut la lettre.
Dans la même page du journal, le pasteur Daniel Freymond, signataire de la lettre collective, prend aussi individuellement vivement à partie son confrère Fatzer: «Ce qui est par contre choquant et déplacé c’est l’attitude de certains collègues qui se mettent en scène de manière pathétique […]en entamant une grève de la faim, tout cela en convoquant les médias avec fracas. Où est la dignité de leur ministère? Que font-ils du respect du travail de leur collègues et des laïcs qui jour après jour ne comptent pas leurs forces pour construire une Eglise belle et vivante?» (cath.ch-apic/24h/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/pouvons-vivre-ministere-toute-liberte/