Sans employer le mot de «génocide», le chef de l’Eglise catholique évoque les souffrances des Arméniens comme comptant «parmi les plus terribles dont l’humanité se souvienne». Il exhorte cependant : «Ne laissons pas les souvenirs douloureux s’emparer de notre cœur; ne nous rendons pas face aux assauts répétés du mal».
Dans le message qu’il envoie traditionnellement avant ses voyages, le pontife exprime son désir de soutenir tous les efforts sur la voie de la paix. «Je viens sur votre terre bénie, ajoute-t-il, pour renforcer notre communion, avancer sur la voie de la réconciliation et nous laisser animer par l’espérance». Et le pape de donner pour modèle la figure de Noé, qui après le déluge ne se lassa pas de regarder le ciel.
Durant cette visite au premier pays chrétien, l’Arménie étant la première nation à s’être convertie au christianisme au début du 4e siècle, le pape François souhaite puiser à la sagesse du peuple et s’abreuver aux sources de sa foi. Sur les hauteurs mystiques de l’Arménie, il se réjouit d’embrasser à nouveau son «frère» Karékine II, patriarche de l’Eglise apostolique arménienne, et avec lui, de donner un élan renouvelé à notre chemin vers la pleine unité. (cath.ch-apic/imedia/ak/mp)
Maurice Page
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