Réunis en session ordinaire de printemps, les délégués au Synode, comme les membres du Conseil synodal, n’ont pas voulu esquiver l’actualité du licenciement du pasteur Daniel Fatzer et la grève de la faim entamé par ce dernier. Ils se sont déclarés navrés de l’image de l’Eglise qu’une telle attitude offre à tout un chacun. Outre un rappel des faits détaillé, le Conseil synodal a souligné que les divergences avec le pasteur durent déjà depuis un certain temps. Après un ultime avertissement adressé en janvier 2015, Daniel Fatzer et l’EERV collaboraient dans l’esprit d’une discussion de décembre 2015 et dont les propos avaient été ratifiés par chacun. Selon le Conseil synodal, sa prise de parole lors du culte radiodiffusé du 12 juin était en totale contradiction avec ce qui avait été convenu. C’est que qui a entraîné son licenciement pour justes motifs
La session du synode s’est poursuivie par la lecture des comptes. L’exercice 2015 boucle sur un résultat meilleur que ce que la planification financière ou le budget n’avaient laissé entrevoir. Les résultats d’exploitation au niveau cantonal et au niveau des régions sont satisfaisants. La masse salariale est restée stable, avec une légère diminution des postes et une légère augmentation des participations financières de diverses institutions pour les salaires de ministres actifs en leur sein.
Le synode a également terminé la deuxième lecture des modifications du règlement ecclésiastique concernant la reconnaissance des ministères des laïcs, la gestion des ressources humaines et les relations employeur employés. La volonté de privilégier la médiation à l’interne de l’Eglise, y compris dans les relations entre employeur et employés, ainsi que l’élargissement des compétences de l’actuelle commission de discipline au traitement des litiges, ont été largement approuvés. (cath.ch-apic/com/mp)
Maurice Page
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