Ce document, a expliqué devant la presse le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, permet de «préciser la place de la vie consacrée dans l’Eglise, pour éviter qu’elle soit perçue comme un contre-pouvoir vis-à-vis des évêques».
«Cela a pu arriver, que l’on enseigne une chose aux évêques, et que l’on enseigne autre chose, autre part, a-t-il poursuivi. Il y a eu quelques problèmes par le passé», a-t-il reconnu, sans préciser lesquels en particulier. Dans ce sens, ce texte «éclaircit la théologie de la dimension charismatique de la vie de l’Eglise, en embrassant ses nouvelles formes, et ses formes anciennes ou traditionnelles», a-t-il encore assuré.
Ce document donne des éléments pour «favoriser la relation réciproque» entre diocèses et nouveaux mouvements charismatiques, a renchéri pour sa part Mgr Piero Coda, membre de la commission théologique internationale.
«Il ne faut pas cacher les difficultés, les efforts, les tensions inévitables, comme dans toutes les réalités humaines», a-t-il estimé. Cette lettre permet donc de «canaliser» ces possibles tensions, a ajouté le théologien.
Le père Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a pour sa part expliqué que la lettre de la CDF concernait «de très nombreuses réalités différentes», une «immense variété» de mouvements charismatiques, qui se sont multipliés après le Concile Vatican II: ordres religieux traditionnels, instituts séculiers, vie consacrée, mais aussi associations de laïcs, mouvements avec divers statuts de vie, etc. (cath.ch-apic/imedia/bl/gr)
Grégory Roth
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