La marche avait été organisée par la Confédération des étudiants du Chili (CONFECH), et avait vu la participation d’environ 150’000 personnes, qui réclamaient des modifications à l’actuelle loi sur l’instruction publique dans le pays, rapporte l’agence d’information vaticane Fides.
Le coordinateur national de la CONFECH a condamné l’acte sacrilège, affirmant que le fait ne représentait pas l’idéal du mouvement estudiantin. Le nouveau ministre de l’Intérieur a tenu à exprimer la condamnation de tels actes par le gouvernement. «Indépendamment du fait qu’il s’agisse d’un lieu de culte, d’une église catholique dans ce cas, ce que nous avons vu est un symptôme très préoccupant pour notre pays», a-t-il déploré.
Pour l’évêque auxiliaire de Santiago du Chili, Mgr Luis Fernando Ramos Pérez «il s’agit d’une situation très douloureuse. Une icône religieuse de grande valeur a été détruite. Nous ne voulons pas que cela puisse arriver de nouveau dans notre pays».
Cet acte de vandalisme en marge du mouvement estudiantin n’est pas isolé. Au cours de ces dernières semaines, les manifestants les plus radicaux ont occupé des écoles, ou fait même irruption au palais présidentiel. (cath.ch-apic/fides/mp)
Maurice Page
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