Le Père Rubén Tierrablanca González a été nommé, le 18 avril 2016, vicaire apostolique d’Istanbul. Le franciscain mexicain a la charge de la petite communauté catholique de la capitale turque qui compte quelque 15’000 fidèles, 42 prêtres et 80 religieuses et religieux.
Au cours de ce voyage, le cardinal Sandri, un prélat argentin, participera à la Divine liturgie au Phanar, pour la fête du patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomée 1er. Il visitera aussi la résidence pour personnes âgées des Petites sœurs des pauvres, et rencontrera un groupe de jeunes réfugiés syriens et irakiens.
Mgr Tierrablanca González, né en 1952 à Cortázar, au Mexique, a prononcé ses vœux religieux en 1977 et a été ordonné prêtre en 1978. Diplômé en études bibliques, il a occupé diverses fonctions au sein de son ordre. Il était vicaire général du vicariat apostolique d’Istanbul depuis 2014, après avoir été recteur de l’Université pontificale de Saint Antoine, l’Antonianum, à Rome, puis gardien de la curie généralice franciscaine à Rome, et ,depuis 2003, gardien des frères mineurs d’Istanbul et de la Fraternité internationale pour le dialogue œcuménique et interreligieux en Turquie.
Il succède à Mgr Louis Pelâtre, dont la renonciation a été acceptée pour raison d’âge. Le religieux assomptionniste français a fêté ses 75 ans le 12 mai 2015.
Il faut relever que l’Eglise catholique n’a toujours pas de statut juridique reconnu en Turquie. Elle réclame, depuis des décennies, la reconnaissance de la personnalité juridique pour ses communautés dans le pays, afin qu’elles puissent acquérir des droits sûrs quant à leurs propriétés. C’est aussi la raison pour laquelle ses responsables n’ont pas le titre d’évêque, mais celui de vicaire apostolique. La nonciature apostolique à Ankara est la seule instance juridique reconnue, car le nonce est un ambassadeur accrédité représentant l’Etat du Vatican. (cath.ch-apic/imedia/be)
Jacques Berset
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