«Je souhaite que tous ceux qui sont réunis à Leipzig et tous les fidèles d’Allemagne accordent toujours plus de place dans leur vie à la voix des pauvres et de ceux qui sont opprimés», affirme donc le pape François dans son message en allemand. «Nous rencontrons bien souvent dans la société l’homme maltraité, déplore le pape au préalable, nous voyons comment les autres jugent la valeur de sa vie et le poussent, dans la vieillesse et dans la maladie, à mourir vite». En Allemagne, l’euthanasie passive – comme le fait de débrancher une machine – n’est pas illégale si le patient a donné son consentement.
«Nous voyons combien les hommes sont compromis, ballottés dans tous les sens, et privés de leur dignité, car ils n’ont pas de travail ou sont réfugiés», poursuit le pape avant d’inviter à voir dans tous ces hommes «Jésus souffrant et martyrisé». Un Christ qui «pose son regard sur la méchanceté et sur la brutalité dans toutes leurs dimensions, que les hommes subissent ou font subir les uns aux autres en ce monde».
«Ce n’est pas l’action ou le succès extérieur qui comptent, assure encore le pape dans ce message, mais la capacité de s’arrêter, de tourner son regard, d’être attentifs à l’autre et de lui offrir ce qui lui manque réellement». Et le pape François d’inviter les catholiques allemands à chercher «à atteindre toujours plus de familiarité avec Dieu dans la contemplation et la prière».
Maurice Page
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