Saint Martin de Tours pourrait devenir «un fanal pour une Europe pacifique, humaine et unie», a indiqué l’évêque allemand Gebhard Fürst. Face à la grave crise migratoire qui met en péril l’unité européenne, l’évêque de Rottenburg–Stuttgart relève que la figure de Martin renvoie aux racines chrétiennes du continent et à la culture de l’amour du prochain. Saint Martin est le patron de Rottenburg.
Le prélat s’exprimait le 20 mai à la cathédrale de Tours, dans le cadre des 1700 ans de la naissance de Martin (316-2016). L’Europe ne peut pas seulement se concentrer «sur l’argent et les performances, mais doit mettre l’humain au centre», a indiqué Mgr Fürst, qui achevait, avec 350 pèlerins, un pèlerinage sur la tombe du saint évêque.
Martin est né en 316 dans la ville de Szombathely, au cœur de la province romaine de Pannonie, l’actuelle Hongrie. Il est devenu le symbole du partage en offrant une partie de son manteau à un pauvre transi de froid. Ce motif a d’ailleurs été reproduit sur les anciens billets de 100 francs de la Confédération. (cath.ch-apic/kna/bl)
Raphaël Zbinden
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