Le père Francesco Patton est donc le nouveau Custode de Terre sainte, élu après consultation des religieux de la custodie, le vote du définitoire général de son ordre religieux et l’agrément du Saint-Siège. Sa nomination apparaît assez inattendue. En effet, il n’appartient pas à la province de la Custodie de Terre sainte – mais à celle d’Italie du nord – et n’a jamais séjourné longuement dans aucun des pays de cette province du Proche-Orient.
Le religieux quinquagénaire diplômé en sciences de la communication était jusqu’à récemment supérieur de la province franciscaine de Trente. Présenté comme un véritable «bergoglien», il était pressenti – selon la presse locale – comme évêque du diocèse de Trente. Finalement, c’est un autre anneau pastoral qu’il recevra en faisant dans les prochaines semaines son entrée solennelle à Jérusalem comme gardien du Saint-Sépulcre et du Mont Sion.
La Custodie de Terre sainte, officiellement reconnue par le pape Clément VI en 1342, a pour siège central le couvent de Saint-Sauveur à Jérusalem que les franciscains ont acquis en 1560. Desservie par quelque 300 religieux, elle est présente dans les pays suivants : Israël, Palestine, Jordanie, Syrie, Liban, Egypte et les îles de Chypre et Rhodes.
Sa principale charge est la garde des lieux saints, qui lui ont été confiés dès son origine par le Saint-Siège. Elle veille à l’entretien des sanctuaires, des basiliques et des églises, ainsi qu’à l’entretien des couvents où elle réside. Elle s’occupe en outre de l’accueil et du service des pèlerins. (cath.ch-apic/imedia/ami/bh)
Bernard Hallet
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