Le 2 septembre 1792, après avoir refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé qui donnait à l’Etat le contrôle sur l’Eglise de France, le frère Salomon Leclerc fut massacré à coups d’épées avec de nombreux évêques, prêtres et religieux, tous emprisonnés au couvent des Carmes, à Paris. Il fut béatifié en 1926 par le pape Pie XI avec 188 autres martyrs.
Mais sa cause a été rendue indépendante de celle des autres martyrs après le miracle qui lui fut attribué au Venezuela, en 2007. Agée de 5 ans à l’époque, la petite Maria Alejandra Hernandez fut mordue à la jambe par un serpent venimeux mais resta en vie, de façon inexplicable, alors que la communauté du foyer où elle résidait priait intensément l’intercession du frère Salomon.
Au cours de l’audience avec le préfet de la Congrégation des causes des saints, a indiqué le Vatican le lendemain, le pape François a aussi autorisé la publication du décret attribuant un miracle au bienheureux Lodovico Pavoni (1784-1849), prêtre italien fondateur de la Congrégation des Fils de Marie Immaculée. Il fut béatifié par Jean-Paul II en 2002.
Enfin, le pape a aussi autorisé le décret concernant la reconnaissance des vertus héroïques du frère colombien Rafael Manuel Almansa Riaño (1840-1927), prêtre diocésain attaché à la spiritualité franciscaine. En 1897, il fut nommé aumônier de l’église de San Diego à Bogota où il resta travailler pendant 30 ans, jusqu’à sa mort. (cath.ch-apic/imedia/bl/ami/gr)
Grégory Roth
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