Certains ne le rateraient pour rien au monde, ce pèlerinage. «Des pèlerins l’attendent depuis une année, sourit Anne-Marie Kolly, l’une des organisatrices. Ils sont heureux de revenir». Lourdes à la cote, en Suisse romande, depuis de nombreuses années. Un intérêt qui se traduit en chiffres, selon le Sanctuaire, puisque la Suisse est le seul pays qui maintient son quota de pèlerins, alors que partout ailleurs ils diminuent.
«Le voyage s’est bien passé pour tout le monde», constate Anne-Marie Kolly, fraîchement débarquée. D’autant que cette année les pèlerins venus en train ont eu la surprise de faire le voyage en TGV, «une première». «Ils ont été enchantés par ce mode de transport. Il faut dire qu’avant on voyageait dans de vieux wagons». Ça ne va pas plus vite – depuis Brigue, le convoie rallie Lourdes en un peu plus de 20 heures – mais c’est plus confortable.
Si pour la plupart des pèlerins, le voyage ne pose pas de problème, certaines personnes doivent y renoncer pour raisons de santé. «Certains pèlerins attendent le dernier moment avant de constater qu’ils ne pourront pas entreprendre le déplacement, explique l’organisatrice fribourgeoise. Et c’est dur. Certaines pleurent, tant ils se réjouissaient de participer».
Une déconvenue partagée cette année par Mgr Jean-Marie Lovey, évêque de Sion. Des raisons de santé l’ont empêché de présider ce pèlerinage 2016. Mgr Farine, évêque auxiliaire de Lausanne, Genève et Fribourg, se charge de cette responsabilité cette année.
Le pèlerinage annuel à Lourdes est proposé aux fidèles par les évêques de Suisse romande. Il réserve une place de choix aux malades, qui se situent au cœur de la démarche. Ils sont accompagnés par médecins et hospitaliers tout au long d’une semaine intense, jalonnée de prières, de conférences, de concerts et de temps de partage et de convivialité. (cath.ch/pp)
Pierre Pistoletti
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/2000-romands-arrives-lundi-matin-a-lourdes/