Le premier timbre d’une valeur faciale de 0,95 euro représente divers adultes et un enfant en ville, en train de donner des vêtements à un nouveau-né et à un homme qui, nus et transis, cherchent à s’abriter sous une tente. La seconde illustration, où l’on voit un jeune couple ouvrant la porte de sa maison à une famille dans le besoin, est inspirée de la célèbre peinture Il Quarto Stato (1901) de l’artiste italien Giuseppe Pelizza da Volpedo, défendant le prolétariat. Ce deuxième timbre possède une valeur faciale d’1 euro.
Depuis l’ouverture du jubilé, le pape François insiste régulièrement sur la pratique des œuvres de miséricorde. Lui-même a souhaité montrer l’exemple en visitant symboliquement une fois par mois des personnes dans le besoin: réfugiés et migrants, personnes âgées, personnes handicapées, toxicomanes.
En 1960 déjà, sous le pontificat de Jean XXIII, une série de timbres avait été consacrée aux sept œuvres de miséricorde corporelles: donner à manger aux affamés, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts. (cath.ch-apic/imedia/ak/mp)
Maurice Page
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