Si le dialogue avec l’Empire du milieu «est un long chemin qui a connu des hauts et des bas (…) et qui se conclura à l’heure de Dieu», le cardinal Parolin note des deux côtés des signaux exprimant la volonté de continuer à se parler et à trouver ensemble des solutions aux problèmes de la présence de l’Eglise catholique dans cet immense pays. Le haut prélat italien, expert en matière de dialogue avec Pékin, formule le souhait que «ces bourgeons fleurissent et donnent un bon fruit, pour le bien de la Chine même et du monde entier«.
Evoquant par ailleurs la situation de la Terre sainte, le cardinal Parolin estime qu’il n’y a «pas d’autre possibilité que de revenir à la négociation, qui ne peut se faire sans instaurer d’abord un climat de confiance. Dans les relations avec l’Eglise orthodoxe, il souhaite également que le dialogue et la recherche de terrains communs devienne une composante de l’ADN des chrétiens. Interrogé sur l’immigration en Europe, le ›numéro 2’ du Saint-Siège appelle à construire des politiques d’intégration communes, afin que le problème soit assumé par tous. Et le cardinal Parolin de mettre en garde: «Il n’y a pas de pire conseiller que la peur».
En conclusion, le cardinal Pietro Parolin explique que le choix du nom de François par le pape argentin est «un programme de simplicité évangélique et de pauvreté, d’une Eglise transparente qui se libère de tout ce qui l’empêche de vivre, de témoigner du christ pour pouvoir être proche (…) de ceux qui souffrent le plus dans leur corps et leur esprit». (cath.ch-apic/imedia/ak/mp)
Maurice Page
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