Lors du rassemblement, qui a duré du 22 au 23 avril 2016, le chef de l’Etat a affirmé que le domaine religieux était lié à la sécurité de l’Etat et à l’unité du pays. Selon l’agence d’information catholique Asia News, ces remarques faisaient jusqu’à maintenant principalement référence aux musulmans du Xinjiang, à l’ouest du pays, et au Tibétains, deux communautés souvent accusées de terrorisme et de séparatisme. Mais maintenant, ce type de rhétorique s’applique aux autres religions, même si leurs activités ne sont aucunement violentes ni séparatistes.
Ainsi, pour Xi Jinping, les groupes religieux doivent «fusionner leurs doctrines religieuses avec la culture chinoise«. Elles doivent dans le même temps «se dévouer à la réforme de la Chine et au mouvement d’ouverture et de modernisation socialiste en contribuant à la réalisation du rêve de revitalisation nationale chinoise».
Le président a en outre rappelé que le Parti communiste devait résister à l’infiltration religieuse venant de l’étranger. (cath.ch-apic/asian/rz)
Raphaël Zbinden
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