Une nouvelle fois, le pape François a soutenu devant des dizaines de milliers de jeunes de 13 à 16 ans, en majorité italiens, que l’amour était «la carte d’identité du chrétien, (…) l’unique ›document’ valide pour être reconnu disciples de Jésus».
Dans une homélie vivante et souvent interrompue par des applaudissements, le pape a invité la jeunesse à suivre le Christ «invincible en générosité», à «aimer sans être possessif», à «prendre soin» des autres.
La liberté, a prévenu le pape François, ce n’est pas toujours faire ce que l’on veut, mais c’est, en revanche, «le don de pouvoir choisir le bien». «C’est seulement par des choix courageux et forts que l’on réalise les plus grands rêves, ceux auxquels cela vaut la peine de consacrer la vie», a soutenu le pape avant de lancer: «Ne vous contentez pas de la médiocrité, de ›vivoter’ dans le confort et assis».
«Méfiez-vous de celui qui veut vous faire croire que vous avez de la valeur lorsque vous portez le masque des forts, comme les héros des films, ou lorsque vous endossez des habits dernier cri», a lancé le pape aux jeunes.
«Votre bonheur, leur a-t-il assuré, n’a pas de prix et ne se commercialise pas: il n’est pas une application que l’on télécharge sur un téléphone portable; même la version la plus actualisée ne peut vous aider à devenir libres et grands dans l’amour».
«Dieu vous veut debout», a encore lancé le pape, exhortant les jeunes à rêver et à avoir le courage de se relever.
La veille, le pape François avait créé la surprise en venant s’installer place Saint-Pierre au milieu des prêtres dans l’espace réservé aux jeunes souhaitant recevoir le sacrement de pénitence. Sur une simple chaise en plastique, les épaules recouvertes d’une étole violette sur sa soutane blanche, il avait alors confessé une quinzaine de jeunes adolescents pendant un peu plus d’une heure.
Un peu plus tard, les dizaines de milliers de jeunes avaient participé à une grande veillée festive au Stade olympique de Rome. Dans un message vidéo diffusé en cours de soirée, le pape François avait déjà filé la métaphore du téléphone portable. Expliquant que la communication ne passe pas parfois par manque de réseau, il avait invité les jeunes à se rappeler que lorsque Jésus est absent de leur vie, c’est «comme s’il n’y avait pas de réseau». «Mettons-nous toujours là où il y a du réseau: la famille, la paroisse, l’école», avait recommandé le chef de l’Eglise catholique. (cath.ch-apic/imedia/ami/be)
Jacques Berset
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