Le jour de Noël 2013, une hostie consacrée est tombée au sol. Elle a été ramassée et placée dans un récipient avec de l’eau dans laquelle elle aurait dû se dissoudre. Peu après, les taches rouges sont apparues sur l’hostie. L’évêque de Legnica, Mgr Stefan Cichy, a alors créé une commission pour surveiller le phénomène. En février 2014, un fragment a été prélevé sur un corporal et transmis pour analyse à un laboratoire.
Selon les résultats de l’institut de médecine légale, le fragment contient des fibres croisées d’un muscle très sembable au cœur. Les tests ont également démontré qu’il s’agissait bien d’un tissu humain portant des traces de blessures.
Devant ces éléments caractéristiques d’un miracle eucharistique, Mgr Kiernikowski a présenté la question à la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF), à Rome en janvier 2016. En avril, conformément aux recommandations romaines, il a demandé de préparer un endroit approprié pour la vénération de cette relique.
En automne dernier, une hostie devenue rouge après avoir été plongée dans l’eau, dans une église catholique de l’Utah, au centre-ouest des Etats-Unis, avait suscité la polémique. Le 16 décembre l’église locale avait révélé que l’hostie n’était pas miraculeuse. La teinte prise par l’objet sacré était due à une moisissure du blé. (cath.ch-apic/cna/mp)
Maurice Page
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